Les causes du réchauffement climatique
Dernière mise à jour le 9 juin 2020
Depuis la fin du XXème siècle, les scientifiques ont précisément identifié les causes du réchauffement climatique. Il ne fait aujourd'hui aucun doute que le réchauffement climatique résulte directement des activités humaines.
L’usage massif des énergies fossiles
La principale cause du réchauffement climatique est liée à l’usage massif de sources d’énergie fossile, c’est-à-dire toutes les sources de production d’énergie qui utilisent le charbon, le pétrole, le gaz...
Ces sources d’énergie se sont largement répandues sur la planète depuis la fin du XIXème siècle. D’abord limitées aux besoins ménagers et à l’artisanat, elles se sont très vite élargies à plusieurs domaines d’activités : manufacture, exploitation minière, transport et production d’énergie électrique. Après la seconde guerre mondiale, ces sources d’énergie ont connu un nouvel essor encore plus important avec des développements induits par tous les domaines d’activités que nous connaissons aujourd’hui : manufacture, transport, production d’énergie électrique, agriculture, élevage, pêche, construction, commerce, tourisme, numérique...
En 2015, 40% des émissions de CO2 était dû à la production d’électricité à partir des énergies fossile. Les industries lourdes (métallurgie, sidérurgie, pétrochimie), fortes consommatrices de pétrole, de gaz et de charbon, ainsi que les industries pétrolières, portent en particulier une grande part de responsabilité dans les émissions de gaz à effet de serre. Un rapport de l’ONG Carbon Disclosure Project estimait que 100 entreprises étaient responsables de 71% des émissions locales de gaz à effet de serre. Parmi elles, Gazprom, Suncor, ExxonMobil, Total ou encore Shell.[Article France Culture du 07/12/18]
Le charbon à lui seul représente 40% des émissions de CO2 liées à l’énergie. Il est très largement utilisé pour la production d’acier et de ciment. [Article AFP du 17/12/19]
Le développement du consumérisme
Depuis le milieu du XXème siècle, les besoins de développement d’énergie fossile n’ont fait que croître pour répondre aux demandes toujours plus importantes des consommateurs. Demandes stimulées par les campagnes publicitaires et l’évolution culturelle des pays riches.
Depuis quelques décennies, les populations des pays émergents aspirent également à vivre selon le modèle de consommation des pays riches. Pour répondre à ces nouvelles demandes de consommation, de nouveaux moyens de production à base d’énergie fossiles sont construits de par le monde. Ce qui contribue à l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre.
Sans que nous en ayons véritablement conscience, à travers nos modes de vie et à travers nos modes de consommation, nous sollicitons indirectement de grandes quantités d’énergie fossile pour exploiter et transformer les matières premières, pour produire, transporter et commercialiser les biens matériels, pour construire, chauffer et climatiser nos habitats, pour nous déplacer dès lors que les moyens de transport fonctionne à base de produits pétroliers ou de gaz, pour utiliser internet et les applications sur nos smartphones…
Entre 2000 et 2015, sans comptabiliser l’impact de la déforestation, les émissions mondiales de CO2 sont passées de 25 à 36,3 gigatonnes par an avec une hausse moyenne de +2,3% entre 2004 et 2013. [Article Le Monde du 14/11/16]
L’effet délétère de la mondialisation
Depuis la seconde guerre mondiale, les transports ont connu un essor considérable en raison de la mondialisation de l’économie. Or, la quasi-totalité des moyens de transport utilisés aujourd’hui fonctionnent à base de produits pétroliers ou de gaz. Et tous ces moyens de transport participent à l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre.
Le développement des moyens de transport et leur prix dérisoires en regard des gains économiques générés, ont conduit une majeure partie des multinationales à délocaliser leurs productions dans des pays à bas coût. Et cela alors que le transport maritime largement utilisé pour le transport de marchandise à l’échelle planétaire, est un grand consommateur de fioul lourd. Outre les émissions de gaz à effet de serre, il représente par ailleurs une source importante de pollution de l’air aux particules fines.
Entre 2010 et 2015, les émissions de gaz à effet serre dues aux transports terrestres, maritimes et aériens ont continué à augmenter d’environ 2,5% par an à l’échelle mondiale. Les transports seraient dorénavant responsables de 23% des rejets de CO2. Les transports routiers (voitures, camions…) représentant à eux seuls environ 77% des émissions totales dues aux transports. En France, le transport routier est l’activité qui émet le plus de CO2 : 122 millions de tonnes en 2017 selon les chiffres INSEE. [Article France Culture du 07/12/18]
Le transport maritime bénéficie d’exonération fiscale sur le fioul. Cette disposition résulte d’une réglementation internationale régie en particulier par la convention Marpol de la pollution maritime, établie par l’Organisation maritime internationale. [Article Economie du 16/11/18]
Le transport aérien a connu un développement considérable ces dernières décennies favorisé par la non taxation du kérosène et des prix attractifs comparativement aux autres modes de transport. Il nous permet de nous déplacer toujours plus vite et toujours plus loin sans que nous ayons véritablement conscience des impacts que nous générons sur la planète.
Le transport aérien représente actuellement 2% des émissions totales de gaz à effet de serre. [Article Le Journal de l’Environnement du 20/01/20]
En France, le transport aérien émet jusqu’à 40 fois plus de CO2 que le train par kilomètre parcouru et par personne transportée. Il bénéficie d’une exonération fiscale du kérosène figée dans la convention internationale, ratifiée par la France en 1944. L’objectif à l’époque était de favoriser l’essor du trafic international. Pour pouvoir modifier le texte, un vote unanime des 191 Etats membres de l’Organisation de l’aviation civile internationale serait nécessaire. Cette convention ne régissant que les vols internationaux, plusieurs pays ont déjà instaurés une taxe sur le carburant des avions pour leurs vols intérieurs : Les Etats Unis, le Brésil, le Japon, la Norvège, la Suisse et les Pays-Bas. [Article Les Echos du 06/11/18]
La révolution technologique du numérique
La fin du XXème siècle a été marqué par l’arrivé sur le marché d’un nouvel appareil qui allait annoncer l’apparition d’un nouveau monde : le téléphone portable. En quelques années, les foyers des pays riches s’en sont équipés, en complément de leur téléphone fixe. Puis, le nombre de téléphones portables par foyer a très vite augmenté. Une nouvelle manière de communiquer a été créée via les SMS.
Quelques années après, une nouvelle technologie fait également irruption dans les foyers des pays riches : l’ordinateur. Les foyers découvrent le monde d’internet. Parents, adolescents et bientôt enfants se familiarisent avec ce nouveau monde à travers les sites d’information, les messageries, les jeux vidéo, les réseaux sociaux… En quelques décennies, la production d’ordinateurs connait un développement vertigineux. Les foyers s’équipent progressivement de divers moyens informatiques : ordinateurs fixes, ordinateurs portables et tablettes. Les téléphones portables laissent la place aux smartphones qui permettent l’accès aux nombreuses applications d’internet…
La face cachée de cette nouvelle révolution technologique, c’est que tous ces moyens numériques nécessitent de très grandes quantités d’énergie pour la fabrication des appareils numériques mais aussi pour leur fonctionnement : utilisation des appareils numériques, transmission et stockage des données numériques, hébergement des applications…
Chaque année, les besoins en énergie nécessaires à cette nouvelle industrie ne cessent d’augmenter et avec eux, les volumes d’émissions de gaz à effet de serre induits.
Outre les émissions de gaz à effet de serre induits, le développement de tous les appareils numériques posent également d’autres impacts écologiques pour la planète à travers l’extraction des métaux rares, le traitement des déchets numériques... Ces impacts concernent principalement les travailleurs mais aussi les populations locales.
L’extraction des métaux rares implique l’utilisation de solvants chimiques. Elle est le plus souvent pratiquée dans des pays peu regardant sur les impacts environnementaux. Rivières et lacs sont fréquemment pollués avec de très forts impacts pour les populations environnantes décimées par les maladies. Par ailleurs, une très grande partie des déchets numériques ne sont pas recyclés dans la mesure où le coût de recyclage est plus élevé que le coût d’extraction. [Article France Info le 23/01/18]
Plus on « dématérialise » et plus on utilise de matière. Par exemple, un téléviseur de 40 pouces, c’est 2,5 tonnes de matières premières mobilisées et 350kg de CO2 générés lors de sa fabrication et de son transport. Autrement dit, avant même d’être utilisé, un téléviseur émet autant de CO2 qu’un aller-retour Paris Nice en avion. Et plus on miniaturise et complexifie les composants, plus on alourdit leur impact environnemental. Il faut 80 fois plus d’énergie pour produire un gramme de smartphone qu’un gramme de voiture. A cette pollution numérique s’ajoute les coûts humains nécessaires à l’extraction des minerais, qu’on appelle aussi les minerais du sang. [Information communiquée sur le site www.grennpeace.fr]
Tout usage confondu, Internet produit aujourd’hui 4% des émissions mondiales de gaz à effet de serre et ce chiffre est en augmentation continue. Les principaux responsables de cette pollution sont les vidéos et films qui génèrent plus de 300 millions de tonnes de CO2 par an. [Article MLActu du 26 juillet 2019]
Au Ghana, l’espérance de vie des jeunes qui travaillent sur la plus grande décharge de déchets numérique du monde est de 25 ans. [Article France Inter du 05/12/18]
L’essor du tourisme de masse
Réservé aux classes supérieures à la fin du XIXème siècle, le tourisme s’est progressivement popularisé après la seconde guerre mondiale avec la création des congés payés. Congés initialement prévus pour permettre aux ouvriers d’avoir du temps pour participer aux travaux agricoles d’été. Congés progressivement utilisés pour s’accorder du repos, des loisirs... Congés plus largement mis à profit aujourd’hui pour pratiquer du tourisme.
Nous sommes de plus en plus nombreux chaque année à nous déplacer sur la planète pour nous promener, visiter, vivre des expériences inhabituelles, découvrir de nouveaux lieux, de nouvelles cultures... En quelques décennies, les voyages se sont de plus en plus banalisés sous le contrôle de l’industrie du tourisme qui s’est fortement développées en offrant de multiples services. Ce mouvement s’est progressivement amplifié sous l’effet des actions publicitaires et de l’évolution des normes sociales.
Le tourisme se place au 1er rang des industries mondiales. Il représente 1,4 milliard de touristes internationaux entrants par an en 2018. Chiffre à comparer aux 435 millions de touristes en 1990, soit une progression d’environ +7,9% en moyenne ! [Information communiquée sur le site www.globe-trotting.com]
Le tourisme représente désormais 8% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Selon une étude produite par Nature Climate Change, entre 2009 et 2013, l’empreinte mondiale du secteur est passée de 3,9 à 4,5 gigatonnes équivalent CO2, soit +15%. Cette part devrait continuer à augmenter puisque le secteur vise une croissance annuelle du secteur d’environ 4% jusqu’en 2025 au moins. L’impact du tourisme national et international vient pour une large part de pays à revenus élevés. La demande venant de l’Inde et de la Chine connait également une forte croissance. [Article Le Figaro/AFP du 07/05/18]
L’explosion des déchets dans le monde
L’élimination des déchets n’échappe pas à l’émission de gaz à effet de serre. Le transport, l’incinération et l’enfouissement y participent également pour une part significative. En particulier, de très grandes quantités de déchets sont aujourd’hui acheminées par bateaux des pays riches vers les pays en émergence et les pays pauvres pour y être stockés ou détruits.
La gestion des déchets représenterait 3% des émissions de gaz à effet de serre. Un rapport commandité pat Zéro Waste Europe et ACR+ considère que l’impact global des déchets dépassent largement cette estimation. En particulier, ce chiffre ne prend pas en compte les émissions liées au transport incluses dans la partie transport, celles dues à l’incinération dans la partie énergie et celles résultant du gaspillage alimentaire dans la partie agriculture. [Article Ouest France du 27/10/15]
Après la seconde guerre mondiale, la gestion des déchets a progressivement augmentée de manière concomitante avec l’évolution de l’industrie, de l’aménagement des territoires et du consumérisme. Depuis la fin du XXème siècle, cette évolution s’est encore accrue avec l’accélération des effets de mode, l’obsolescence programmée de biens de consommation et les facilités d’achat par internet. Les êtres humains produisent aujourd’hui de très grandes quantités de déchets. Des quantités qui devraient encore continuer à augmenter sous l’impulsion du développement des pays émergents dont les citoyens adoptent progressivement des modes de vie comparables à ceux des pays riches.
La Banque mondiale dans un rapport publié fin 2018 alerte sur l’augmentation des déchets attendue à l’horizon 2050 : +70%. Cette prévision est directement en lien avec l’urbanisation, l’augmentation du niveau de vie et la croissance démographique de certains pays. Elle est d’autant plus alarmante qu’elle est attendue dans les pays en développement où les déchets sont souvent mal pris en charge et sources de pollution. Une telle évolution présente en particulier des risques sur le plan sanitaire avec la propagation de maladies. Si rien n’est fait, elle impactera également plus lourdement le réchauffement climatique. [Article Futura Planète du 01/11/18]
De grandes quantité de déchets rejetées dans la nature sont également emportés chaque année par les cours d’eau et les fleuves jusqu’aux océans.
Un 7ème continent de plastique a été identifié dans le nord de l’océan Pacifique. Cette accumulation de déchets couvre une surface grande comme un tiers des Etats Unis ou six fois la France. François Galgani, océanographe et chercheur spécialiste des déchets à l’IFREMER précise : « Il s’agit plutôt d’une multitude de micro-plastiques, d’un diamètre inférieur à 5 mm, en suspension à la surface ou jusqu’à 30 mètres de profondeur, difficiles à voir de loin. Mais quand on puise dans l’eau, on en remonte une quantité impressionnante. » Cette pollution invisible depuis l’espace, se retrouve dans cinq grands bassins océaniques, au sein du Pacifique Nord, mais aussi du Pacifique Sud, de l’Atlantique Nord et Sud et de l’océan Indien. Ces zones sont localisées dans d’immenses vortex influencés par la rotation de la Terre. [Article Le Monde du 09/05/12]
Chaque année, environ 100000 mammifères marins meurent étouffés par le plastique, selon les chiffres cités lors de la dernière conférence « Océan » à New York. Au total, 800 espèces marines sont menacées par ces débris. Le plastique est omniprésent dans nos vies : boissons en bouteille, repas à emporter, emballages… Ces déchets sont parfois directement jetés dans les océans ou sur les plages, mais proviennent également des terres. [Article BFMTV du 04/06/18]
La déforestation à grande échelle
Il y a plusieurs milliers d’année, une partie des êtres humains a appris à apprivoiser des espaces naturels pour cultiver la terre et pouvoir ainsi subvenir à leurs besoins alimentaires. Au fil du temps, ils sont devenus de plus en plus nombreux à adopter ce nouveau mode de vie. Si bien que les surfaces cultivées ont progressivement augmenté.
Depuis le XXème siècle, la pression exercée par les êtres humains sur les milieux naturels a considérablement augmentée en raison de l’évolution démographique mondiale et du développement des activités humaines. Et les surfaces forestières n’ont pas échappé à cette tendance. Pire encore, elles ont été sévèrement réduites pour augmenter les surfaces agricoles, pour exploiter des ressources naturelles, pour construire de grandes infrastructures industrielles… Et cette régression continue encore aujourd’hui, sans limite apparente, soutenue par l’attrait des gains économiques générés.
Or, les forêts représentent des puits à carbone. C’est-à-dire que leur végétation capte chaque jour de très grandes quantités de CO2 pour se nourrir. Aussi, à chaque fois que des surfaces forestières disparaissent, des puits à carbone disparaissent également. Et de grandes quantités de CO2 stockées sont libérées dans l’atmosphère, quelle que soit la destination des arbres et des végétaux.
Chaque année, la déforestation engendrerait ainsi plus de deux milliards de tonnes de carbone. [Article France Culture du 07/12/18]
Les forêts tropicales perdent leur capacité à absorber le carbone, et la forêt amazonienne risque même dans les quinze prochaines années d’en produire plus qu’elle n’en capte avertissent des chercheurs dans une étude parue dans la revue scientifique Nature. [Article AFP du 25/09/19]
L’extension de l’élevage intensif
Après la seconde guerre mondiale, l’agriculture pratiquée dans les pays riches a connu de profonds changements. Les paysans sont devenus des agriculteurs. Les fermes sont devenues des exploitations agricoles. Et l’agriculture s’est rapidement transformée en agro-industrie. Une agro-industrie caractérisée par des exploitations de plus en plus grandes, des engins agricoles de plus en plus puissants, des produits chimiques appliqués sur les plantes en très grandes quantités, des élevages d’animaux toujours plus grands, une mondialisation des cultures… Ce modèle agricole est rapidement devenu fortement émetteur de gaz à effet de serre en raison des techniques et technologies utilisées pour la production végétale, des élevages intensifs fortement émetteurs de méthane et de l’organisation mise en place à l’échelle mondiale.
20% des émissions de gaz à effet de serre serait dû à l’agriculture à l’échelle mondiale. Contrairement aux autres industries, les émissions de protoxyde d’azote proviennent des sols, des engrais, du fumier et de l’urine des herbivores ; celles de méthane des ruminants et des rizières ; celles du CO2 de la conversion des forêts en pâturages et en terres cultivées. [Article France Culture du 07/12/18]
Une part importante des gaz à effet de serre résulte plus particulièrement des élevages intensifs d’animaux pour répondre à la demande de consommation de viande des êtres humains dans les pays riches. Une demande qui a fortement augmentée depuis la seconde guerre mondiale. Et une demande qui devrait continuer à augmenter plus particulièrement dans les pays émergents.
En 2014, la consommation mondiale de viande était évaluée à 225 millions de tonnes contre 70 millions en 1960. Selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, la demande en produits carnés pourrait encore grimper de 73% entre 2010 et 2050. Cette croissance s’observe principalement dans des régions en développement comme la Chine, le Moyen Orient et l’Asie. A titre d’exemple, l’Inde qui compte pourtant un tiers de végétariens a vu sa consommation de viande doublée depuis 2009. [Article Reporterre du 01/04/15]
L’explosion démographique mondiale
La population humaine mondiale présente une croissance démographique exponentielle depuis quelques siècles. Cette évolution concerne plus particulièrement les pays pauvres et les pays en émergence. Elle implique naturellement une augmentation des ressources consommées, quelles qu’elles soient : eau, alimentation, habitat... Tous les domaines d’activités sont impactés : agriculture, pêche, construction, transport…
Jusqu’à présent, cette évolution présentait un impact limité sur les émissions de gaz à effet de serre, l’essentiel des émissions étant dû aux modes de vie consuméristes pratiqués dans le pays riches. Il pourrait en être tout autrement à l’avenir en raison des aspirations grandissantes des pays émergents à adopter des modes de vie similaires à ceux des pays riches. Cette tendance représente un risque supplémentaire d’aggravation du réchauffement climatique.
Nous sommes aujourd’hui 7,7 milliards d’individus sur Terre. Et nous serons 9,7 milliards en 2050 et 10,9 milliards en 2100 selon un rapport de l’Organisation mondiale des Nations Unis communiqué fin 2019. La hausse mondiale sera portée par une dizaine de pays dont la croissance sera particulièrement forte : l’Inde, l’Egypte, le Pakistan, l’Indonésie, les Etats Unis, le Nigéria, le Congo, l’Ethiopie et la Tanzanie.[Article Le Figaro du 11/11/19]
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